Déclaration de candidature 5 JANVIER 2007 « LE GRAND CAFE » RODEZ

Publié le par Thierry PUECH

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis très heureux de vous retrouver aujourd’hui, je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation, et je tiens aussi à remercier les journalistes de leur présence. Je souhaite tout d’abord vous présenter mes meilleurs vœux, des vœux de santé et de bonheur, pour vous et vos proches ainsi qu’à tous les Aveyronnais et à tous les exclus de notre société. Que cette année 2007 soit pour nous tous, l’année d’un renouvellement, l’année d’un profond changement, et nous allons avoir l’occasion d’en parler.

 

Mais tout d’abord permettez- moi, en quelques mots, et plus particulièrement pour nos amis journalistes, de me présenter et de vous dire pourquoi nous sommes tous ici réunis.

 

Je suis né en Aveyron en 1962, j’ai 44 ans, je suis marié et je suis père de 4 enfants.
De formation commerciale, je me suis construit dans l’univers de l’entreprise.
J’ai commencé mon parcours professionnel, il y a près de 24 ans, sur le département de l’Aveyron comme délégué médical.

 

J’ai rapidement occupé des fonctions d’encadrement, tout d’abord au niveau de la région Midi-Pyrénées  et ensuite au niveau national, comme directeur commercial pour des entreprises Américaines et Anglo-saxonnes. En 1992, j’ai rejoint les laboratoires Rhône Poulenc Rorer, en tant que membre du comité de direction, j’avais en charges 2 divisions ; la cancérologie et la gastro-entérologie ; à la suite de quoi, j’ai pris la présidence d’un grand groupe de communication pharmaceutique. En 2000, j’ai créé mon entreprise, REPSCO, dans ce même secteur d’activité, afin d’accompagner les industriels dans leurs phases de croissance et de développement. Aujourd’hui, REPSCO représente sur le marché Français une entreprise dynamique de près de 1000 collaborateurs.

 

Ma vie professionnelle m’a appris une chose, c’est que la force et la réussite des organisations et des projets, sont liées en grande partie à la volonté des équipes et surtout à la croyance forte que l’on a en des femmes et des hommes qui la composent. Seul, on n’est pas grand-chose. Je crois en une société qui met l’individu et donc l’humain au cœur de ses préoccupations.

 

Je crois que seuls, notre volonté  et notre engagement politique peuvent nous permettre de corriger et de construire notre avenir.

 

Depuis plusieurs mois, des groupes de travail et de créativité se sont constitués autour de  thèmes prioritaires  (L’éducation, L’économie, L’agriculture, La santé, La famille, L’environnement, Le sport, Le milieu associatif, La culture, La ville). Cette démarche a pour objectif de proposer aux Aveyronnais une première base de réflexion et d’actions  qui devra s’enrichir lors de nos prochaines réunions et rencontres, sur le terrain.

 

Et c’est dans cet esprit, soutenu par cette équipe, que je présente ma candidature aux  prochaines élections législatives sur la première circonscription de l’Aveyron.

 

Membre du comité de soutien de Nicolas Sarkozy, c’est en droite ligne, avec cette volonté de rupture et de changements profonds de notre société que je souhaite rassembler le plus largement possible les énergies, toutes les énergies de notre majorité départementale pour une droite populaire et sociale. C’est en droite ligne avec cette volonté de préserver la liberté de chacun, que je m’inscris pour mener un combat engagé et déterminé face à la gauche traditionnelle.

 

Nous vivons dans un monde qui change à toute vitesse, et face aux bouleversements majeurs, qu’aujourd’hui nous subissons, nous devons nous battre pour des valeurs fortes qui rassemblent et soient porteuses d’espoir et d’avenir.

 

Comment les socialistes peuvent nous faire croire que la généralisation des 35H00 pourra demain rendre notre pays plus compétitif ?

 

Je suis pour donner la possibilité à ceux qui le souhaitent de travailler plus et donc de gagner plus (exonération des charges pour les employeurs et des impôts pour les salariés, sur les heures supplémentaires).

 

Comment les socialistes peuvent nous faire croire que nous protégerons notre système social quand les caisses de l’état sont vides ? (Doit-on rappeler qu’un des principes élémentaires de gestion, bien présents dans l’esprit des Aveyronnais, est que l’on peut dépenser l’argent que quand on l’a gagné).

 

Je n’accepterai pas que la gauche entraîne la faillite de notre système social. Je suis pour que l’on donne plus de moyens aux petites et moyennes entreprises c’est à dire au secteur privé, car lui seul, crée de la richesse et est le garant du financement de notre système social.

 

Comment les socialistes peuvent nous faire croire que le développement de l’état et le financement des régimes spéciaux peuvent stimuler la croissance de notre pays ?

 

Il faut redonner aux entreprises de la souplesse pour qu’elles puissent s’adapter aux évolutions de leur marché, de leur activité. Il faut arrêter d’asphyxier nos PME par une pression fiscale exagérée qui les sclérose et les conduit à la faillite. Je suis pour que le secteur privé joue son rôle d’accélérateur de croissance, et que le secteur public joue son rôle de facilitateur ; la gauche traditionnelle dans ce domaine souhaite que l’usager s’adapte au service public, nous souhaitons que le service public s’adapte à l’usager. J’adhère particulièrement à la formule « faire du service public, un service au public ».

 

Comment peut-on accepter qu’il n’y ait aucune différence entre les revenus issus du travail et ceux issus de l’assistance et croire que le travail est une vraie valeur ?

 

Je suis pour une augmentation significative du pouvoir d’achat des classes moyennes et plus particulièrement des salariés, qui aujourd’hui, nous le savons tous, ont beaucoup de difficultés à boucler leur fin de mois. L‘augmentation du pouvoir d’achat est aussi un accélérateur majeur de la consommation et donc de la croissance. Je suis, vous l’avez compris, pour que dans notre pays, les gens qui travaillent, qui se lèvent tous les matins soient motivés et valorisés. Nous ne devons pas nous habituer à l’injustice, l’injustice de l’effort non récompensé et du travail dévalorisé, l’injustice de la précarité.

 

Ce qui manque le plus au Français, aujourd’hui, c’est la confiance dans leur avenir, c’est la valorisation de la personne, il faut cesser de compliquer la vie des ménages, des entreprises, des collectivités, des associations, il faut arrêter la machine à produire de la complexité et à régler les problèmes posés par une minorité. Nous devons faire de l’être humain le centre de nos préoccupations, tout simplement.

 

Mais plus que jamais, dans le monde dans lequel on vit, la famille est source d’équilibre et de motivation.

La famille c’est d’abord nos enfants :
Nous devons mieux les préparer à construire leur avenir, leur donner une formation adaptée aux besoins de demain, leur offrir un vrai passeport pour l’emploi. Pour cela, il est nécessaire que notre système éducatif adapte la scolarité aux besoins de chaque enfant par l’individualisation des parcours ; il est nécessaire que notre système éducatif soit régulièrement évalué par des organismes indépendants. Ainsi, nous construirons de véritables passerelles entre le monde de la connaissance et la réalité professionnelle.

 

La famille c’est aussi nos parents, nos anciens :
L’allongement de la durée de vie représente, pour nous tous, un redoutable défit ; Nous devons renforcer la solidarité entre les générations et accompagner les personnes âgées à mieux vivre leur quotidien. Nous devons aider les familles à aider. Nous devons garantir une meilleure prise en charge des personnes âgées et en particulier dans le cadre du maintient à domicile, ce qui est le souhait de l’immense majorité de nos concitoyens.

 

Mieux vivre le quotidien, c’est aussi, protéger notre environnement et je pense plus particulièrement à la qualité de l’eau, il faut que notre département, dans ce domaine, soit la référence.

 

J’ai pour l’Aveyron et les Aveyronnais, 4 axes prioritaires :

-   Développer et valoriser notre offre économique

-   Faire de notre agriculture un axe stratégique majeur

-   Renforcer l’attractivité de notre territoire et

-   Préserver la qualité de vie en Aveyron.

 

L’ensemble de ces points seront naturellement abordés lors d’une prochaine rencontre qui se déroulera le 25 janvier.

 

En conclusion, pour moi, l’engagement politique est tout sauf un métier.
C’est un engagement qui trouve son inspiration et sa force sur le terrain, à l’écoute de nos concitoyens.

 

Je souhaite être au plus proche des Aveyronnais, sur les lieux de vie et de rencontre pour échanger et construire avec vous tous, un vrai programme d’actions qui nous permettra demain d’exister avec plus de force et d’influence au niveau national.

 

Je suis au service des Aveyronnais, et pour moi, les ordres de mission se prennent sur le terrain.

 

Thierry PUECH
Déclaration de candidature 5 JANVIER 2007 « LE GRAND CAFE » RODEZ. 

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Publié dans Mes discours

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